Diari digital de la comarca de Sóller
Dissabte, 11 de maig de 2024   |   17:25
 
Enquesta  
És una bona solució limitar l’accés de vehicles a Sóller, tal i com suggereix la presidenta del Govern Balear?


No
 
Opinió
21/11/2008 | 09:15
Le pouvoir de l’habitude
Rosa Ramos

“Le poesie
 hanno un corpo
esconno dai libri
si mouvono per casa
scendono per le scale
vanno per le strade
i vicoli le stazioni
s’innamorano”

Emilio Paolo Taormina- Il colore del vento

Aquesta columna té tres anys de retard, i està escrita en la llengua original del meu cor en el moment de fer-la, disculpin si els obligo a suportar-la, la nostàlgia demana de vegades un forat de sortida.

Il m’arrivait parfois de rêver que j’étais toi, il m’arrivais de penser que nous étions un. Il m’arrivais aussi des fois d’ouvrir juste un peu les yeux, et en voyant la vérité en face de m’attrister. Alors je les refermais aussitôt, il était tellement beau de rêver. De rêver tout le temps. C’est de la folie peut-être mon amour, mais que veux-tu, j’étais comme ça. Penses-tu que je pourrais changer un jour? Et crois-tu que vraiment ça vaille le coup de changer en quoi que ce soit? Vaut-il le coup d’être autrement?

Je voulais tout simplement un peu de bonheur, tu me connais, je n’ai jamais demandé des montagnes de bonheur, je ne saurais pas quoi en faire, mais seulement un peu, juste un peu, pour pas devenir une femme morne ou pire amère comme le chocolat noire. Mon amour, j’avais pris l’habitude de penser à toi, de rêver de toi. Peut-être de trop. Comme la chanson je faisais tout par douce habitude. T’as voulu changer et je n’ai rien dit, je n’aurais même pas osé te contredire, tellement je t’aimais. Tu voulais changer, j’aurais tellement voulu que tu ne changes jamais, jamais je n’aurait osé te le demander. Voilà que je suis toujours en train d’attendre comme un enfant qui croit toujours au bonheur des petits matins, des réveils doux avec des croissants chauds et de prendre du café a côte de mon journal, mais jamais plus avec toi. T’as voulu ta liberté, je te l’ai donné, mais tu as oublié que en la prenant tu me donnais aussi la mienne.



Anterior Tanca Següent Compartiu-ho a